Hautes Etudes Orientales - Extrême Orient
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La première moitié du deuxième tome des notes journalières de Fujiwara no Sukefusa couvre la fin de l’année 1040, période chargée en événements malheureux, effondrement du sanctuaire de la divinité Toyo.uke à Ise, incendie du palais et perte du miroir sacré. L’empereur fut troublé par ces désastres qu’il interprétait comme la preuve que ses divinités ancestrales étaient irritées et lui retiraient leur protection. Cette partie des notes journalières est donc intéressante pour ce qu’elle nous révèle des croyances de l’empereur et de ses relations avec ses divinités, en un moment où les précautions à prendre contre les impuretés et l’abondance des célébrations du culte national l’obligent à relativement délaisser celles du bouddhisme.
À l’exception des deux lunes du début de 1041, la deuxième moitié du volume n’est plus composée que d’extraits, souvent assez longs et suivis, relatifs à des événements tels que changement du nom de l’ère, majorité du prince héritier, banquet donné par un ministre nouvellement nommé, célébrations bouddhiques pour l’inauguration de bâtiments au Kôfukuji et au Hôjôji, ou services pour des morts. Sukefusa alors n’est plus chef à la Chancellerie privée, sa carrière stagne et il garde donc des raisons d’exhaler des plaintes et de critiquer ses contemporains.
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